« L’enfant dyspraxique - Mieux comprendre ce qu’est la dyspraxie pour mieux accompagner l’enfant et l’élève », conférence organisée par la Ligue de l’enseignement de Saône-et-Loire sur deux sites de la Communauté Urbaine Creusot Montceau (CUCM).
Dans un premier temps à Sanvignes les Mines le 19 octobre, à destination de tout public
Dans un second temps, à Montcenis le 20 octobre 2021, à destination des équipes éducatives.
La conférencière Valérie Grembi, directrice, coordinatrice pédagogique et formatrice a présenté l’association « Cartable Fantastique ». Créée en octobre 2010, l’association a pour objet « l’aide à l’inclusion scolaire d’enfants en situation de handicap, et en particulier, d’enfants dyspraxiques ».
L’objectif est de concevoir, développer, des outils numériques mais pas que, pour permettre aux enfants dyspraxiques de réussir gratuitement en adaptant les supports et en mettant en place des outils de compensation. Dans le cadre de sa mission, l’association développe puis propose en libre accès sur son site internet des exercices et des livres adaptés, des informations et des outils pour aménager et contourner le handicap.
En pratique…
La dyspraxie, un handicap invisible…
La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui touche la planification, la réalisation, la coordination et l’automatisation des gestes volontaires et concernerait au moins 6% des enfants scolarisés. Elle se définit par une réduction des performances dans les activités de tous les jours qui requièrent une coordination motrice, inférieures à celles attendues pour un enfant du même âge et de même intelligence. La dyspraxie peut se manifester par un retard dans les acquisitions motrices, une maladresse récurrente, de mauvaises performances sportives, une dysgraphie, …
La motricité fine et en l’occurrence l’écriture, vont être un frein majeur à la réussite scolaire des élèves dyspraxiques et dès l’entrée à l’école maternelle.
On retrouve des difficultés spécifiques lors de l’apprentissage de la lecture, et en mathématiques dans le dénombrement, les tableaux à double entrées, la pose d’opérations, …
Dans les gestes de la vie quotidienne, l’enfant dyspraxique éprouvera des difficultés
pour s’habiller, à faire sa toilette, à tenir ses couverts, à faire des jeux où intervient la motricité fine comme les jeux de construction, à coordonner ses gestes et donc à apprendre par exemple le vélo. Il se fatigue vite, est maladroit, souvent isolé des autres et manque de confiance en lui.
Adapter et compenser, sont les maîtres mots.
Pour contourner les difficultés liées à ces troubles, il s’agit d’adapter l’environnement et les supports, de rendre accessible, de permettre à l’enfant de compenser son handicap. (Compenser doit se penser en termes d’autonomie)
« Cartable Fantastique » propose gratuitement des ressources, des exercices, des activités pour tous les niveaux, école primaire et collège : des outils pour adapter et des outils pour compenser.
En conclusion…
Qui est habilité à poser un diagnostic ?
Le diagnostic peut être est posé par un pédopsychiatre, neuropédiatre, un médecin ou dans un centre spécialisé dans les troubles du langage. Cependant, le coût peut constituer un frein pour certaines familles.
Pour des informations complémentaires sur le sujet, n’hésitez pas à contacter le Pôle Langage au 03.85.68.20.48 ou à
